L’obstacle est le chemin (partie 2/2)

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Deuxième partie : agir

C’est l’action dirigée qui est appropriée. Tout doit être fait au service de l’ensemble. Étape Par étape, action après action, nous démantèlerons les obstacles dressés sur notre chemin. Avec persévérance et souplesse, nous agirons dans l’intérêt de notre objectif. L’action demande du courage, pas de l’effronterie – elle nécessite une application créative et pas une force brutale.

La discipline de l’action

Il est regrettable que beaucoup de personnes échouent et reculent au moment du passage à l’acte. L’action est naturelle, innée. Si vous trébuchez et tombez, votre corps vous protégera instinctivement. On ne réfléchit pas, on ne se plaint pas, on ne conteste pas. On agit. On a en nous une force véritable, plus de force qu’on ne l’imagine. Mais dans la vie, lorsque nous maîtrisons nos pires instincts, nous traînons les pieds. Nous n’agissons pas . Nous jouons les fragiles et sommes incapables de nous améliorer. Nous pouvons exprimer un problème, et même des solutions éventuelles, mais des semaines, des mois, voire des années plus tard, le problème est toujours là. Ou il a empiré. C’est comme si nous nous attendions à ce que quelqu’un d’autre s’en charge, comme si nous croyions en toute honnêteté qu’il y ait une chance pour que l’obstacle disparaisse tout seul.

Ignorer le problème ou jouer à faire semblant est plus agréable, mais on sait au fond de nous que ça ne va pas arranger les choses. Il faut agir. Et agir maintenant. Dans la vie, peu importe ce qui vous arrive ou d’où vous venez. Ce qui importe, c’est ce que vous faites face aux événements et avec les cartes qu’on vous a distribuées. La seule façon de faire quelque chose de spectaculaire est de le transformer à votre avantage. Personne ne viendra nous sauver. Si nous voulons parvenir là où nous le souhaitons, atteindre notre objectif, il n’y a qu’un seul chemin : répondre au problème par l’action appropriée.

Avancez

Nous finirons tous usés ou rouillés. Personnellement, j’ai choisi de m’épuiser. La vie est parfois frustrante. Souvent, nous connaissons nos problèmes. On sait même quoi faire pour y remédier. Mais on se dit que passer à l’acte est trop risqué, qu’on n’a pas assez d’expérience, que ce n’est pas ce qu’on imaginait, que ça coûterait trop cher, que c’est trop tôt, que quelque chose de mieux se présentera, qu’on peut échouer. On imagine souvent que le monde tourne à notre Guise. On retarde les choses alors qu’on devrait les initier. On court mollement alors qu’on devrait piquer un sprint. Et après, on est choqués quand rien n’arrive, quand les opportunités ne se présentent pas, quand de Nouveaux obstacles s’accumulent ou quand les ennemis ont enfin accordé leurs violons. La première étape est de saisir la batte et frapper la balle. Il faut bien commencer pour aller quelque part. Pour une raison ou une autre, on a tendance à minimiser de nos jours l’importance de l’agressivité, de la prise de risque, de foncer. C’est sans doute parce qu’on l’associe de façon négative à une forme de violence ou de machisme. Alors quand vous vous sentez frustré en tentant d’atteindre votre objectif, ne restez pas là à ne rien faire et à vous plaindre que vous n’avez pas ce que vous souhaitez ou que l’obstacle refuse de disparaître. Si vous n’avez même pas essayé, vous serez toujours à la même place. Vous n’avez pas recherché quoi que ce soit.

Persistez

Il dit que la meilleure façon de s’en sortir. Est d’aller au travers des choses et d’avancer. Je suis d’accord, du moins parce que je ne vois aucun autre chemin possible. Pour vaincre nos obstacles, nous devons diffuser ce message, en interne et en externe. Nous ne nous laisserons pas arrêter par l’échec, nous ne serons pas pressés Ou distraits par le bruit extérieur. Nous allons tailler et ciseler l’obstacle jusqu’à ce qu’il disparaisse. Toute résistance serait futile. La première, c’est que la persévérance et la persistance sont des atouts incroyables, sans doute les meilleurs dont il disposait en tant que chef de guerre. La seconde (qui découle souvent d’une telle obstination), c’est qu’après avoir tenté toutes les options traditionnelles, il a dû essayer quelque chose d’inédit.

Réitérez

Qu’est-ce que la défaite ? Rien sauf une leçon, rien sauf le premier pas vers quelque chose de mieux. Sur le chemin de l’action réussie, nous allons échouer, sans doute plusieurs fois. Mais ce n’est pas grave, au contraire, c’est peut-être même une bonne chose. L’action et l’échec représentent les deux faces d’une pièce. L’une ne vient pas sans l’autre. Ce qui casse ce lien, c’est quand on arrête d’agir parce qu’on a mal digéré l’échec. Dans le monde des affaires, nous pouvons accepter l’échec de façon moins personnelle et comprendre que cela fait partie du processus.

Soyez heureux d’en payer le prix. Vous ne trouverez pas de meilleur maître pour votre carrière, pour votre livre ou votre nouvelle entreprise. La garantie pour ne pas profiter d’un eche, de s’assurer que c’est une mauvaise chose – est de ne pas en tirer de leçons, de continuer d’essayer toujours la même chose (ce qui est la définition de la folie à juste titre). Les gens connaissent sans cesse des échecs modestes, mais ils n’en retirent rien. Ils n’écoutent pas. Ils ne voient pas les problèmes soulevés par l’échec. Ils ne s’améliorent pas.

Il est temps de comprendre que le monde vous dit quelque chose à chaque échec vécu et chaque action entreprise. C’est une sorte de feed-back, avec des instructions précises pour vous améliorer, vous sortir de votre absence de solution. On essaie de vous apprendre. Quelque chose. Écoutez. Ici, le négatif devient positif. On transforme une déception en opportunité. L’échec nous montre la voie – en nous montrant le mauvais chemin.

Suivez le processus

Pensez à ce que vous devez faire à cet instant. C’est ça, le processus : pensons à ce que nous pouvons faire aujourd’hui, à la tâche qui nous attend. Au milieu du chaos qui règne dans le monde des affaires, comme dans la vie, le processus nous offre une voie.il nous dit : « bon, vous devez faire quelque chose de très difficile. Ne vous focaliser pas dessus. Divisez-le en petits morceaux. Faites simplement ce que vous devez faire immédiatement. Et faites-le bien. Puis passez au morceau suivant. Concentrez-vous sur le processus, pas sur la récompense. » tous ces problèmes sont solubles. Aucun ne tiendrait devant le processus. On a simplement cru à tort que tout doit se produire d’un seul coup et on abandonne rien qu’à cette pensée. On réfléchit de a à z, on ne fait du mouron pour a, et z nous tourmente, mais on oublie tout le reste, de b à y. Le processus, c’est faire les bonnes choses immédiatement, ne pas s’inquiéter de ce qui pourrait arriver par la suite, des résultats, de l’ensemble.

Faites votre travail et faites-le bien

Ce qui est fait correctement, même modeste, est noble. Parfois, en chemin vers notre destination ou notre but, on doit faire des choses dont on se passerait bien. Généralement, quand on débute, « on fait connaissance avec le Balai » lors de notre premier emploi, comme l’a dit andrew carnegie. Il n’y a rien de honteux à passer le balai. C’est simplement une occasion d’exceller – et d’apprendre. Tout ce qu’on fait a de l’importance. Il n’y aura jamais d’obstacle qui nous empêchera de remplir nos obligations. Le défi sera plus ou moins grand,mais jamais impossible. Chaque tâche exige le meilleur de nous. Que l’on soit menacé de faillite ou face à des clients mécontents, que l’on gagne beaucoup d’argent et qu’on décide de se développer, on pourra être fier denos choix et sûrs qu’ils sont les bons si on a fait de notre mieux. On aura fait notre travail, quel qu’il soit. Dans chaque situation, c’est la vie qui nous pose une question et nos actes sont la réponse. Notre boulot est simplement d’y répondre correctement.

Ce qui est bien est ce qui fonctionne

Nous passons beaucoup de temps à réfléchir sur la façon dont les choses sont censées être, ce que les règles nous disent de faire. Nous essayons que tout soit parfait. Nous prétendons que nous nous lancerons quand les conditions seront réunies, ou quand nous pourrons avoir confiance en ceci ou cela. Pourtant il seraitmieux de faire le nécessaire avec ce que nous avons, de nous concentrer sur le résultat au lieu de la méthode. Vous ne trouverez jamais ce genre de perfection. En revanche, faites au mieux avec ce que vous avez. Commencez à penser comme un pragmatique radical : toujours ambitieux, agressif, ancré dans l’idéal, mais aussi avec un sens hautement pratique et guidé par le possible. Ne pensez pas petit et faites la distinction entre l’essentiel et le superflu. Pensez progrès, pas perfection. Sous ce genre de force, les obstacles se désagrègent. Ils n’ont pas le choix. Puisque vous les contournez ou les rendez insignifiants, ils n’ont plus de résistance a exercer.

L’éloge de l’attaque par le flanc

Quel est votre premier instinct lorsque vous êtes face un défi ? Dépensez plus que la concurrence ? Tenter de persuader les autres à changer d’avis ? D’enfoncer la porte ? Peut-être que la porte arrière ou la fenêtre sont restées ouvertes. Évidemment, quand on nous pousse, notre instinct naturel est de pousser en retour. Mais les arts martiaux nous enseignent que nous devons ignorer cet instinct. Nous ne devons pas repousser, mais tirer jusqu’à ce que l’adversaire perde l’équilibre. Et ensuite, nous passons à l’acte. L’art de la stratégie de la porte latérale est un vaste espace créatif. Il ne se limite en aucun cas à la guerre, aux affaires ou au commerce. La façon dont cela fonctionne n’est pas toujours la plus impressionnante. On a parfois l’impression de prendre un raccourci ou de se bagarrer injustement. La pression est énorme quand on essaie d’égaler les autres, action par action, comme si se contenter de ce qui marche pour vous revient à tricher. Je vais vous éviter la culpabilité et l’autoflagellation. Ce n’est pas de la triche. Croyez-le ou pas, c’est la manière forte. C’est pour ça que ça marche. Souvenez-vous, parfois le chemin des écoliers est un raccourci qui mène au but.

Retournez les obstacles contre eux-mêmes

Parfois, on surmonte un obstacle, en l’occurrence un adversaire, en reculant et en le laissant vous attaquer. Vous pouvez utiliser l’action des autres contre eux-mêmes au lieu d’agir. Les opposés fonctionnent. Une non-action peut être une action. Elle utilise la force des autres et nous permet de l’absorber. On laisse les autres – ou l’obstacle – faire le travail à notre place. Il est toutefois temps de reconnaître que certaines adversités peuvent être impossibles à vaincre, malgré tous vos efforts. Dans ce cas, vous devez trouver un moyen d’utiliser cette adversité, son énergie, pour vous aider. Donc au lieu de vous battre contre les obstacles, trouvez un moyen pour qu’ils aillent à l’encontre d’eux-mêmes. Il faut une certaine dose d’humilité pour adopter cette approche. Elle exige d’accepter que la façon dont vous vouliez faire les choses ne soit pas possible. Vous n’avez pas ce qu’il faut pour le faire de la manière « tra-ditionnelle ». Et alors ?

Nous pouvons utiliser ce qui nous bloque à notre avantage, en le laissant faire le travail à notre place. Parfois ce la signifie de laisser l’obstacle quel au lieu de s’efforcer de le changer.

Canalisez votre énergie.

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